Carrière militaire avant la Résistance:
Il devance l’appel et s’engage volontairement dans la marine en septembre 1918 pour la durée de la guerre.
Au début des années 1920, il est transféré au 22ème Régiment d’Infanterie Coloniale.
En 1925 et 1926 il participe à la Guerre du Rif au Maroc dans l’Intendance, au service de la trésorerie aux armées de la 35ème Division d’Infanterie.
Mobilisé en 1939 au Quartier Général de la 8ème Armée comme payeur adjoint, il termine la guerre en juillet 1940 avec le grade de Lieutenant.
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Résistance avant le Débarquement :
En 1942, il entre en relation avec des membres du réseau Combat et devient adjoint au chef départemental. En 1943, il participe à de nombreuses réunions clandestines pour la fusion des réseaux Combat, Libération et Francs Tireurs qui deviennent les MUR. Il passe alors Chef de secteur MUR pour les cantons de Saint-Bonnet-de-Joux et La Guiche et participe aux parachutages d’armes et à leur camouflage dans le secteur de Mornay avec les équipes de René Flechard. A plusieurs reprises il transporte des anciens ministres de la 3ème République dans sa voiture vers les terrains d’atterrissages clandestins.
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Résistance après le Débarquement :
Après le Débarquement et la prise du Sanatorium surveillé de la Guiche, ses fonctions de chef de secteur l’occupe entre l’implantation des maquis montcelliens à Marizy et celui de René Flechard à mi chemin entre la Guiche et Saint-Bonnet-de-Joux au hameau de Vissière, sans parler des fréquentes liaisons avec le PC départemental de la Vineuse.
A la mi-août 1944, on lui confie le soin d’organiser la 6ème compagnie du bataillon. Elle prend alors son nom : « groupe Régis ». En contact depuis longtemps avec Jean Renaud, maire de Marizy, il s’adresse à lui pour lui trouver un cantonnement. Jean Renaud lui propose alors une maison familiale inhabitée au lieu-dit « Le Moulin de Méré », non loin de la route Marizy/Saint-Bonnet-de-Joux. L’emplacement, au fond d’un val n’est militairement pas stratégique en cas d’attaque, mais la libération prochaine du département ne fait plus de doute à celle date. Cependant, le cadre y est verdoyant. L’Arconce, qui n’est encore qu’un filet d’eau coule paisiblement au pied d’un jardin à l’abandon. Les pierres de l’ancien moulin, volontaire brûlé par le propriétaire à la Révolution, ont permis la reconstruction d’une fermette et de ses dépendances qui accueillent ainsi la 6ème compagnie du 2ème Bataillon du Charollais.
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Citation dans la Résistance:
Citation à l'ordre de la Division :
Capitaine commandant la 6ème Compagnie du 2ème Bataillon FFI. Officier de grande valeur, d'un courage et d'un sang froid remarquable. Au cours d'une embuscade à Parizenot n'a pas hésité, bien que mitraillé par deux avions ennemis volants à très basse altitude, à faire feu sur les assaillants après que sa section eut été mise à l'abri par ses soins.
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